Soneto [2019]

SONETO
Oeuvre pour quatre guitares électriques, voix enregistrées et sculpture lumineuse.
Création de Carolina Sagredo et Marcos Franciosi à partir des Sonnets de William Shakespeare et Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes.

Ensemble Nuntempe
Ariel Elijovich, Andrés Vaccarelli, Pablo Botshauser y Manuel Moreno.
Composition musicale
Marcos Franciosi
Direction scénique
Carolina Sagredo
Scénographie / Sculpture lumière
Julien Hogert
Spatialisation sonore
Mauro Zannoli
Assistante scénique
Ina Morales

Voix:
José Soza, Carla Achiardi, María González, Viviana Nass, Carolina Araya, Paz Nuñez,
Diego Nuñez, Carolina Sagredo, Mariano Pattin, Haydée Schvartz, Juan Peltzer, Maite Dadda Franciosi, Yamil Dadda Franciosi, Daniela Trakal, Juan Carlos Tolosa, Abel Gilbert y Marcelo Delgado.

Remerciements pour le soutien à la fabrication de la sculpture:

Damien Babikian, Florian Berthellot, Sergio Corrieri, Gaspar Choron, Xiaoyu Fang, Violeta Nigro-Giunta, Abdel Wahab El Kadi, Charles Lesur, Martín Matus Lerner, Clotilde Mignon, Alex Moyroud, Matías Padellaro, Laura Poulvet, Alexandra de Saint Blanquat, Benjamin Silvestre, Franck Rarog, Souliman Schelfout, Nina Vignolo, Leandro Yako

Avec le soutien de

 

Soneto est une oeuvre de théâtre acoustique et lumineuse, qui propose une expérience immersive d’une heure. A partir d’une sélection de sonnets de William Shakespeare et d’extraits de Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes. Une pluralité de voix de tous les âges interagissent avec une sculpture de lumière opérée en temps réel.
Comme une enquête sur le caractère imprescriptible de l’amour et du désamour, l’oeuvre propose un voyage imaginaire inspiré par les différentes manières de dire et de penser du sujet amoureux.

La sculpture lumineuse est une structure mobile formée de tiges et de points leds qui se trouvent suspendus au-dessus des musiciens  en scène. Joins au mouvement cinétique des bras qui se déplacent dans l’espace, chaque lumière est controlée de manière indépendante, faisant apparaitre y disparaitre des parties de la sculpture, et changeant sa forme. La sculpture, dont les dimensions atteignent  11 mètres de diamètre dans sa partie supérieur, et 7 mètres de hauteur, enveloppe l’espace, et propose une expérience immersive et abstraite, en lien avec la perception de l’espace; et du temps en relation au texte et à la musique. Générant des stimulus lumineux qui varient sans pouvoir intuiter de leurs trajectoires, l’oeuvre s’inspire d’une poétique du vivant, de l’organique. La sculpture peut aussi être pensée comme une sorte de réseau neuronal, activé par le sens du texte, ou comme des morceaux de mémoires flottant dans l’espace et qui s’active a partir de certains mots, phrases ou stimulus sonores.

Photographies de Javier Lezcano

Croquis préparatoire