Perduto in una città d’acque

Installation à partir de la machine “paysage-lumière”, miroirs, 2017

Musique: ”Perduto in una città d’acque” de Salvatore Sciarrino, 1990-1991
Durée : 7 minutes 36
Piano : Violeta Nigro Giunta

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Pendant 8 minutes, une led traverse une architecture de verre cassés et de miroirs.
La musique de Sciarrino et son titre, “perduto in une citta d’acque” (perdu dans une ville d’eau) m’est apparu comme un leitmotiv. Les miroirs forment des géométries qui se répètent, et des ombres ciselées qui rappellent les films de l’expressionnisme allemand, ou une architecture monumentale. Les verres cassées forment des vagues, des reflets d’eau, ou des formes organiques qui apparaissent et disparaissent lentement. L’ensemble donne l’impression de traverser une ville engloutie dans les profondeurs, une ville de fantômes.

Pour pouvoir composer l’oeuvre en fonction de la musique, chaque bloc de miroirs et de verre est numéroté, ce qui permet de produire une partition analogue à celle de Sciarrino

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